Campagne de Valperdu - Bazar et bémols
Après une bonne journée de calme et de repos en famille ou entre amis, ce fut dès poltron minet que Nelson, Gidéon, Georges, Tuskan et Kasdenthur enfournent leurs montures et que, flanqués des nains Storn Morselame et Joyrïn Sombrecu bien décidés à retourner dans leur foyer de Mirabar, ils mettent le cap sur Hap, étape qui doit les conduire ensuite jusqu’à Essembra à la rencontre de son dirigeant.
Arrivés à proximité de la petite bourgade, l’élémentaire qui a fusionné avec Nelson s’agite. Son frère du feu est à proximité. Tuskan se rengorge : « le volcan, je vous l’avais bien dit ». À quelque intervalle, une secousse sismique, sème une certaine inquiétude au sein de la petite troupe, mais l’alerte est vite dissipée. La tour est
aujourd’hui en ruines. Les ossements des dragons vaincus par un groupe d’aventuriers
pour le moins étrange menés par une guerrière humaine répondant du nom d’Alias
et comprenant un magicien du sud des Royaumes, Akabar Bel Akash, une
barde petite-gens, Olive Samovar et surtout un étrange saurial Chair-à-Dragon reposent à sa base. Deux groupes
d’aventuriers ont depuis tenté son exploration, mais un unique survivant,
Barthon Cuivrefeuille a pu redescendre pour relater avoir été la proie
d’attaques de serpents géants et d’une puissante magie qui protège les restes
de la bâtisse.
Le groupe
apprend, par ailleurs, que les flancs du volcan sont accessibles via un sentier
qui chemine sur ses parois (hormis sa face sud trop escarpée). Huit grottes
permettent de s’y aventurer, certaines closes, d’autres s’enfonçant loin dans
ses profondeurs. Un villageois cultive des champignons dans l’une d’elles.
Quant à la
route d’Essembra, les aventuriers sont avertis que des brigands y sévissent.
Aiguillonné
par son frère élémentaire, Nelson pousse à une exploration immédiate du volcan, appuyé en cela par Gidéon qui considère qu'Essambra est un but bien secondaire pour eux.
Mais les autres membres du groupe font valoir qu’ils sont attendus à Essembra et que, se risquer
dans une exploration des profondeurs sans équipement adéquat risquait de se finir
en fiasco. La raison finit par l’emporter et après une nuit paisible, la troupe
reprend la direction de la capitale du Valbataille.
1359 : 25 Flammerige
1359 : 26 Flammerige
Au matin, un
Tuskan surexcité franchit le périmètre du campement l’ouvrage elfique orné d’un
chêne sculpté à la main : « c’est un livre de sorts, un livre de
sorts : Tu m’entends Gidéon le sceptique, on n’a plein de nouveaux
sortilèges à portée de main ! ». Le thaumaturge, dès les premiers
rayons de soleil apparus au levant s’est risqué à quelque distance de la base
de vie et, rongé par la curiosité, s’est aventuré à ouvrir l’ouvrage au risque
de déclencher un piège quelconque. Non sans avoir au préalable prévenu Georges
qui faisait ses ablutions matinales qu’il s’éloignait. La liste des sorts
disponibles fait saliver d’avance les deux lanceurs de sorts profanes. Et
tandis que l’on selle les montures la discussion entre les deux compères est fiévreuse.
Le lever du jour est marqué par les adieux des compagnons nains de Kasthendur qui ont pu s’agréger à une caravane. Des serments solennels de se revoir sont émis. La journée est ensuite dédiée à diverses emplettes et à la découverte de la cité. La première visite est pour le comptoir la Vipère, un magasin-entrepôt absolument incroyable où il semble loisible de pouvoir trouver quasiment n’importe quoi…. à condition de pouvoir y mettre le prix ! Son propriétaire, Duskar Flamehaern (que le groupe soupçonne d’accointance avec le Zhentarim, suite à une information glânée par Gidéon) et ses trois magnifiques filles se démultiplient pour proposer les objets les plus extravagants à des tarifs plus que prohibitifs. Tuskan venu chercher des anneaux pour son mariage, manque de s’étouffer devant les prétentions tarifaires de son interlocuteur et préfère se diriger vers le marché local pour négocier avec les vendeurs sembiens malgré les sensibles rabais proposés immédiatement par le marchand. Il est indubitable que Duskar a flairé le pigeon… Conscient qu’ils seront considérés de même par tous les autres négociants, et faute de partenaire à même d’estimer la valeur intrinsèque des marchandises proposées sur les étals, le jeune mage finit par faire affaire avec un marchand de bijoux sembien. À partir d’une esquisse, il verse un acompte (pour 2 anneaux de mariage et une bague de fiançailles) et contrat signé, rendez-vous et pris pour le 19 Eleinte au Pont de Plumenoire. George et Gidéon, quant à eux, font l'acquisition sur le marché de tenues de soirée en prévision de leur retour dans la ville quelques semaines après.
L’après-midi
voit le groupe s’éparpiller. Kastendhur met à profit la riche bibliothèque du
manoir d’Ilmeth pour glaner de précieuses informations sur la mine qu’il
convoite. Ses recherches lui permettent d’apprendre qu’elle se situe quelque
part au sud d’Essembra et que son clan, l’Etoile de Fer, est associé à Mirabar
depuis au moins 1 300 ans. Pendant ce temps, mettant à profit les heures de
calme devant lui, Tuskan revenu à la caserne, se plonge dans l’étude de son
ouvrage arcanique. Le reste du groupe, se rend chez l’armurier Durn le Rouge,
dont la réputation, dépasse les frontières du val. Si Nelson, après moults
tergiversations, repose le fléau d’armes qui le tentait, Gidéon se laisse
séduire par une dague de maître réalisée sur mesure, malgré le prix demandé. Il
devra récupérer sa commande à compter du 08 Eleinte.
1359 : 29 Flammerige
Après deux paisibles journées de chevauchée, la bande rallie Hap, son
entrée dans la petite bourgade saluée par un nouveau tremblement de terre.
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