Campagne de Valperdu - Pour qui sonne le glas
Gidéon, Kasthandur et Georges retraversent en coup de vent le corridor bordé d’alcôves et viennent se camper, menaçants, devant l’affable mort-vivant. Ce dernier ne semble pas en tirer ombrage et les reçoit chaleureusement. Mais le nain, rongé par l’inquiétude, le rudoie vertement et le somme de lui indiquer dans l’instant ce qu’il a pu advenir de ses camarades. Le sujet de ses menaces assure ne pas comprendre de quoi il retourne et propose devant tant de stress, de jouer un morceau de sa harpe pour apaiser les esprits. Le guerrier sacré lui bloque le passage tandis que Gidéon, à bout de patience, détruit tout bonnement l’instrument en tranchant les cordes une à une sous les yeux de son propriétaire. Ce dernier passe alors à l’offensive mais n’est clairement pas de taille face aux trois aventuriers. Ses os jonchent bientôt le pavage. Son épée elfique rejoint le paquetage de Kasthandur.
« Qu’est ce qu’on peut faire maintenant pour les retrouver ? » lance Georges
« Tu vois bien que c’est fichu, aucune trace ici. Ils sont morts. Faut l’accepter » lui rétorque Gidéon, une triste lueur dans les yeux.
« Ce n’est pas possible, on ne peut pas lâcher les recherches, juste comme ça. Il doit bien rester un lieu à fouiller.
- Ah oui et où ça ? Tu vois bien qu’on a tout exploré. On a sondé les murs, il n’y a plus rien à voir. On n’aurait jamais dû mettre les pieds ici, on n’était pas au niveau. »
Les regards se tournent alors vers le nain qui la gorge nouée et les larmes aux yeux récite une prière.
« Il remet leurs âmes à son dieu et se sent responsable de leur disparition pour avoir allumé la bougie » traduit Georges .
Lorsque se finit la litanie, les deux garçons s’en remettent au jugement de leur aîné.
« Le Vieux, qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
- Tu l’as dis toi-même Gidéon, il n’y a plus rien à espérer ici, on plie bagage.
- Bon sang comment, on va bien pouvoir annoncer cela au village. Entre l’attaque orque et maintenant ….
- Et pense à Emmie et aux familles de nos potes. Ça va être terrible.
- Je préfère ne pas y songer. Ok pour rentrer le Vieux, même si j’appréhende, le retour. Par contre, hors de question de laisser l’orbe continuer à empoisonner la contrée, je l’empaquette.
- Et tu comptes en faire quoi. Tu veux que ton village se transforme en désert de cendres ?
- Attends un peu, je vous expliquerai en chemin, je crois que j’ai une idée. » lâche énigmatique Georges
1359 : 12 Eléasis
Plus au nord, dans la forêt, alors que le soleil a fait sa réapparition, les trois jeunes gens ont su convaincre Elquirel de les ramener jusque Hap. Alors qu’ils laissent la clairière derrière eux, Tuskan qui traîne quelque peu à sceller son paquetage croit entendre bouger dans la végétation alentour
« Qui va là ?
- Eh le Rasoir, à quoi tu joues encore ?
- J’ai cru entendre quelque chose, Nelson !
- Ne crains plus le grand méchant loup, espèce de trouillard, je l’ai refroidi comme il faut !
- NOUS l’avons refroidi de concert, » rétorque l’elfe a sa gauche. « Et silence, que je vérifie les propos du mage ».
Elle retourne sur ses pas, examine du plat de la lame diverses plantes. Un silence gêné gagne la clairière pendant qu’elle officie.
« T’a rêvé, humain, RAS ! Assez perdu de temps ! » La gracile ranger disparaît dans la forêt.
« Te l’avais bien dit, pleureuse ! Allez en route » appuie le guerrier sous l’œil amusé de Victor avant de s’enfoncer dans les frondaisons. Les compères ne remarquent pas le geste du mage à leur endroit dès qu’ils lui tournent le dos. Croyant surprendre de nouveau un bruit dans les fourrés, sans demander son reste, le lanceur de sort ajuste son paquetage sur son dos et se hâte de s’en aller rejoindre ses comparses.
Un museau reptilien perce les buissons et, ce que l’on jurerait une sorte de tenu rire grinçant accompagne son repli.
XXXXX
Durant ce temps, Georges, Gidéon et Kasthandur se réveillent gelés avec une sale migraine. L’orbe a vraisemblablement puisé leur énergie. Les chevaux eux aussi sont affectés. Il est clair que le transport de l’artefact ne sera pas longtemps envisageable. Alors que le groupe reprend sa marche vers le Valplume, le prêtre détaille son idée.
« Vous vous rappelez la grotte de la liche ?
- Pour sûr ! J’en ai encore froid dans le dos.
- De quoi, tu parles jeunot ?
- Ah c’est vrai, on ne te l’avait pas dit, le Vieux ! Disons qu’on a oublié de te le mentionner…
- Me dites pas que vous fricotez avec une liche !
- Ce n’est pas tout à fait le terme ! Disons qu’elle n’est pas foncièrement mauvaise, la terminologie serait plutôt « professeur ». Elle est cantonnée dans une grotte au fonds des bois et ravie de nos visites.
- Mais, c’est pas vrai ! Vous avez deux sous de bon sens ! Une liche, c’est une liche, quoi ! Faut la détruire et surtout pas s’en aller tailler le bon de gras avec elle. Si ça se trouve elle vous a charmé, tas de sagouins !
- Tu exagères, et puis, laisse-moi expliciter mon intuition, s'il te plaît. Avec tes jérémiades, je ne m’entends plus penser. Or donc, un champ de force antimatière inerte la retient prisonnière dans sa cache. Et l’orbe …
- N’est pas de la matière vivante » enchaîne Gidéon. « Brillant, très brillant mon ami ! La barrière pourrait détruire l’orbe comme elle l’a fait avec les pierres et les bâtons.
- Tu as bien dit POURRAIT ! Vous êtes des écervelés. Vous comparez un artefact et de vulgaires cailloux ! Et si ça ne marche pas hein, vous allez détruire la forêt du Valplume ?
- On ne peut jamais savoir avec la magie le Vieux, faut tester ! Et si ça ne marche pas, et bien on la rapportera ou on l’a trouvée. Et peut-être aussi que la liche saura quoi en faire
- Ben voyons, amener un objet maudit aux pouvoirs terrifiants à une liche. En voilà une « brillante » idée. Et si c’est votre fichue barrière qui cède, vous vous retrouvez avec une liche en liberté équipée d’une orbe semeuse de désolation !
- Arrête de jouer les Tuskan, le Vieux ! T’es pas obligé de nous accompagner, si tu as peur. On peut se retrouver à Valperdu
- Vous le mériteriez, sombres crétins. Mais faudra bien quelqu’un pour vous sortir du pétrin !
- Bon, c’est donc décidé, direction les bois et on fait un large crochet pour préserver le village.
XXXXX
Au nord, le quatuor, après une journée harassante, prépare ses quartiers. Tuskan qui s’est senti épié à plusieurs reprises, n’a plus osé en parler, même s’il lui semble qu’Elquirel est apparue sur le qui-vive à plusieurs reprises. Alors qu’il ramasse des branches mortes pour préparer un feu, la stupeur lui fait lâcher tout son fardeau. Une queue squameuse terminée par un imposant aiguillon danse à quelques mètres du sol à la verticale d’un arbre. Le reste de la créature (si c’en est une) demeure dissimulé aux regards derrière le tronc.
Alors que le mage cherche frénétiquement des composantes dans sa ceinture, sans détacher son regard de la queue ondoyante, un ricanement étouffé résonne et une petite créature draconique ailée sort de sa cachette. Une voix intérieure s’adresse à Tuskan « Tu es marrant pour un humain !
-Tuskan, on arrive ! » crie Victor
Mais le mage d’un geste lui intime de rester à distance
« C’est toi qui nous a suivi toute la journée ?
- Non je t’ai suivi, toi ! J’ai senti ton lien avec la magie. Je m’ennuyais et votre bagarre avec les loups et le monstre j’ai adoré ! Je ne t’ai pas fait trop peur j’espère ? »
Si l’on en juge l’œil étincelant de la créature, Tuskan jurerait qu’elle a néanmoins pris grand plaisir à le titiller…
« Penses-tu je suis un aventurier accompli ! » choisit-il de fanfaronner.
« Un aventurier, magnifique, comme j’aimerais voyager et connaître le vaste monde !
- Et qu’est-ce qui te retient ?
- Il me faudrait un compagnon de voyage. Quelqu’un qui me guiderait et me protégerait !
- Je pourrais jouer ce rôle, tu penses ?
- Mais oui, je suis sûr que je m’amuserais énormément avec toi et tes drôles de compagnons.
- Si le cœur t’en dit, je serais ravi de te présenter à eux. Tu es si mignon ! »
A réception du compliment un étrange son se fait entendre, Tuskan jurerait une sorte de ronronnement
« As-tu faim ? J’ai un peu de ration dans mon sac, si tu veux.
- A manger, chouette ! » Et la créature se jette goulûment sur la ration tendue par le jeune lanceur de sort. Tandis que le glouton se baffre, l’étrange ronronnement redouble
« On ne s’est pas présenté. Mon nom est Tuskan, le mage humain. Tu es ?
- Pritürk le pseudo-dragon dans votre idiome
- Si tu as fini ton repas, Pritürk le Magnifique, approche que je te présente à mes amis
- Ah oui, on va s’amuser ». Et la créature, sans hésiter, vient se jucher sur l’épaule d’un Tuskan tout étonné. Non sans fierté, le mage rejoint ses compagnons et leur présent son nouvel ami.
XXXXX
Parvenus à la grotte, Georges, Gidéon explique en détail au nain le fonctionnement de la sphère qui retient la liche. Puis, comme prévu, les deux prêtres balancent l’orbe dans la barrière magique. L’orbe, dans un grésillement, se consume comme espéré. A leur grand soulagement, le rempart mystique semble inaltéré. Se délestant de toute matière inerte, le groupe rend s’enfonce dans la sphère et échange quelques nouvelles avec la liche, lui expliquant notamment qu’en jetant un artefact puissant dans le périmètre, il espérait briser sa cage, mais qu’il avouait son échec. Puis, soulagés de s’en tirer à si bon compte les jeunes hommes prennent congé de la créature néthère et, la soirée étant bien avancée, prennent la direction de Valperdu.
« Le plus dur reste devant nous » maugrée, lugubre, Gidéon.
Malgré l’heure tardive à leur arrivée, leur récit de la mort de leurs compagnons se répand de chaumine en chaumine telle une traînée de poudre. Familles et proches, incrédules viennent aux nouvelles. Les larmes et la tristesse s’abattent sur la communauté. Le père de Nelson, renie ses récentes résolutions et se jette sur la dive bouteille. Emmie, les sœurs de Victor et de Tuskan sont inconsolables. Des funérailles sans corps sont programmées pour le surlendemain. Georges se voit chargé de l’oraison funèbre.
XXXXX
1359 : 13 Eléasis
Alors que le village se pare de noir et que seules les pelletées du croquemort et des explosions de pleurs à intervalles rompent la lourde ambiance, les survivants font expertiser par Maître Anthar une partie de leur récent butin. Le vieux magicien identifie une baguette de détection de la magie, une épée courte + 1 ainsi qu’un anneau de résistance au feu. Georges, pour sa part, reste cloîtré en compagnie de son mentor pour préparer le plus bel hommage possible à ses amis disparus
Inconscients de la situation, les trois « défunts », Elquirel et Pritürk se rapprochent de la cité de Hap. L’elfe, d’abord hésitante, se laisse finalement convaincre de pénétrer dans le village humain car les déclarations des garçons ont éveillé sa curiosité et elle souhaite maintenant découvrir le tombeau où pourrait reposer sa mère. Plus en confiance, elle explique que son clan, face à la progression des humains, s’est, il y a des années, déchiré entre partisans de la voie diplomatique menés par sa mère et adeptes de la résistance sans concession, emmenés par la sœur de cette dernière. Ceux-ci se seraient tournés vers de sombres magies. La tombe et les éléments découverts décrits par les aventuriers pourrait être un de leurs repaire, même si la ranger a du mal à imaginer ses congénères recourir à des arts impies à même de détruire une forêt. Chemin faisant, Tuskan briefe leur compagne, de plus en plus nerveuse, sur les us et coutumes de la petite cité, en particulier l’abord un peu frustre et méfiant envers les étrangers de son dirigeant Ephron. Il enjoint à son nouvel ami draconnique de ne pas se montrer au risque de déclencher un mouvement de panique.
- « Comme ça ? » demande taquin le lézard. Et il disparaît sur l’instant
- « Incroyable, je sens ton poids sur mon épaule, je peux te toucher et pourtant je ne te vois pas. Tu sais te rendre invisible à volonté ?
- Rien de plus aisé.
- Petit cachotier. En plus de Magnifique, je vais devoir te qualifier de Puissant
- C’est trop. » réplique le lézard ailé. Il n’en ronronne pas moins de plaisir.
A la tombée de la nuit, le quintet, extenué, émerge des bois et file droit vers l’auberge. Elquirel semble vouloir disparaître sous sa capuche.
« Par Corellon, cet endroit empeste au plus haut point ! J’en ai la nausée. » chuchote t’elle déclenchant le rire chez ses comparses.
« Attends de visiter une grande ville comme Essembra, damoiselle des forêts. Tu te rappelleras avec mélancolie des douces senteurs de Hap ».
1359 : 14 Eléasis
Après avoir visité Ephron, dame Cathalandra et la famille Drezor, la petite compagnie met le cap vers les Collines bistres.
« Doivent s’ennuyer ferme à nous attendre depuis tout ce temps. Pas vrai Nelson ?
- Pour sûr, Victor. Le Souffreteux qui veut toujours qu’on se bouge, il ne doit plus tenir en place. Mais Tuskan, t’es sûr qu’ils y sont toujours ?
- Tu aurais fait comment à leur place ? Forcément qu’ils guettent notre retour avec impatience.
… Sur place la déception est grande. Leurs amis ont manifestement levé le camp depuis un moment ne laissant derrière eux que des débris. Elquirel à l’examen du tombeau confirme être bien en présence des restes mortels de sa mère et non de sa soeur. L’armure est bien celle de la cheffe de son clan. Les jeunes conscients qu’il n’y a plus lieu de rester sur place, souhaitent rallier leur village sans plus tarder pour retrouver leurs proches et l’elfe leur demande de l’aide pour emporter la dépouille de sa parente. Un brancard est rapidement élaboré et la troupe file plein ouest vers leur foyer
A proximité du village, Tuskan demande de nouveau à son dragonnet de se rendre invisible afin de faire une surprise à Emmie.
« Tu as une femelle, comme c’est marrant !
- Oui et si tu es sage, je te la présenterais dès ce jour. Les gars, personne dans les champs à cette heure pour arroser, étrange non ?
- Pas de stress, le Rasoir, ils doivent tous être chez Sonia
- Tuskan a raison, Nelson. Personne non plus à la barrière et les rues sont vides. Mais où sont-ils passés ?
- Vous vous inquiétez toujours, regardez ils sont tous rassemblés autour de la chapelle. Le pasteur doit invoquer la pluie.
- Mouiais, Nelson, vise leurs accoutrements, mais avis qu’il y a eu un décès
-M.., Victor, tu as raison, vite qu’on voit de qui il s’agit, pourvu qu’il ne s’agisse pas du Paternel ! »
« Car, ce qui est né de la nature, retournera à la terre nourricière et la Grande Mère accueillera comme ses fils, nos héros tombés si jeunes pour préserver la paix dans notre val ».
- Psss, excuse-moi, Pfeighon, qui est mort ? s’enquit Nelson en tapant sur l’épaule du palefrenier au dernier rang.
« Et bien, Ahhhhhhhhhh, un, non 3 fantômes ! »
Une pagaille indescriptible s’empare dans l‘instant de la communauté, certains se signent, d’autres se mettent à courir, Malak se saisit de son médaillon, Emmie et la mère de Victor s’effondrent évanouis…
« Bon sang, quelqu’un veut bien nous expliquer ce qui se passe ici !
- Victor le fantôme, retourne dans le monde et n’importune pas les vivants, au nom de Chauntéa !
- Mais vous êtes malades ou quoi ? C’est nous, on est là en chair et en os ! Vous avez encore été raconter quoi vous autres !
- Mince, on vous a vu disparaître, on vous croyait désintégrés ! » indique un Georges embarrassé, venu lui aussi assister les inconscientes.
« Purée, Gidéon, tu ne sais pas reconnaitre un sort de téléportation quand il est lancé ! »
Dans la tête de Tuskan un long rire grinçant résonne : « je sens que je vais adorer ton village, mon ami ! Quelle ambiance !»
1359 : 15 Eléasis
Le lendemain, le calme revenu, le groupe reconstitué entouré d’amis et de proches retrace les événements survenus depuis leur séparation à l’auberge du village. Tuskan en profite pour s’éloigner quelques instants en compagnie d’Emmie et lui présenter Pritürk pour son plus grand ravissement. Alors qu’ils retrouvent leurs amis, un cor se fait entendre à la barrière du village. Un villageois de faction file chez Hegger, vraisemblablement pour demander la marche à suivre. Alors que les gamins, curieux s’approchent, Hegger ordonne de lever la barrière et une troupe d’une quinzaine de nains blafards pénètre en rang impeccable dans l’enceinte du village.« Mâtez leurs amures, on dirait le symbole dessiné sur celle du Kasthandur ! »
Et en effet, le nain s’approche de la troupe la curiosité piquée au vif.
Dans un commun hésitant, le chef de la troupe explique que leur communauté isolée du clan de l’Etoile de Fer depuis des centaines d’année a besoin de nourriture et qu’ils sont ici pour négocier un accord commercial si le Valperdu dispose d’excédents à vendre.
« Bizarre quand même qu’à peine remis la main sur la mine du Vieux, des membres perdus ressurgissent comme par magie !
- Comme tu dis, va falloir garder un œil sur eux !
- Bon sang que je sois pendu si ce n’est pas Horgon qui débarque là-bas
- Quelle journée ! Allons voir ce qui l’amène !
La fin de journée voit se réunir l’assemblée communale. La perspective de céder une partie du cheptel de rothés contre monnaie sonnante et trébuchante est débattue et acceptée sous réserve du prix qu’accepteraient les nains. Hegger pose la question de l’accueil de deux nouvelles familles fuyant l’instabilité politique du Valbalafre qui souhaitent s’implanter dans la communauté. Cette mention est acceptée elle aussi. Gidéon a bien exprimé le souhait de leur faire occuper la fermer des Drezor au nord, mais le maire de la communauté insiste sur le fait que les nouveaux arrivants souhaitent la protection de l’enceinte villageoise. Gidéon se plie bien volontiers à la décision mais obtient de pouvoir aller négocier le rachat de la ferme Drezor aux survivants sur Hap afin de permettre d’étendre les terres du Valperdu et éventuellement de créer un avant-poste sur la route de Hap. Les informations qu’apportent Horgon sont bien moins réjouissantes : une forte activité elfe noire est à signaler.
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